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Ils ont évalué les diverses activités qui ont marqué la célébration de la journée mondiale de la liberté de presse le 3 mai 2022 au Burkina Faso.

Le Centre National de Presse Norbert Zongo a célébré la journée mondiale de la liberté de presse du 03 mai 2022, au Burkina Faso sous le thème national suivant : « les médias burkinabè face à la révolution numérique : comment mourir pour mieux renaître ». Ce thème national qui est resté dans la logique du thème mondial :« Le journalisme sous l’emprise du numérique », a été marqué par des activités diversifiées pour la célébration

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La célébration de la journée a été parrainée par madame la Ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme du Burkina Faso madame Valérie KABORE. Celle-ci, accompagnée par trois autres membres du gouvernement, a réhaussé de sa présence la cérémonie du mardi 03 Mai 2022. Dans son discours à l’occasion, elle est revenue sur les efforts du gouvernement burkinabè dans le soutien qu’il apporte aux médias. Elle a indiqué que le gouvernement burkinabè continuera à alimenter le Fond d’Appui à la Presse Privée (FAPP) pour accompagner et appuyer les médias dans la réalisation de leur mission au quotidien

Le président du Comité de pilotage du CNP-NZ a fait la déclaration du 03 Mai pour le compte du CNP-NZ. Inoussa Ouédraogo a rappelé un peu l’évolution dans le processus d’extradition de la France de Paul François Compaoré impliqué dans l’assassinat de Norbert Zongo. Il a indiqué que le 03 Mai est une occasion pour le Centre National de Presse Norbert Zongo d’encourager et de féliciter les défenseurs de la liberté de la presse,  et de blâmer les fossoyeurs. Il a ajouté que c’est  une occasion d’interpeller les autorités sur leur part de  responsabilité et  d’appeler le peuple à maintenir et accroitre sa vigilance en faveur de la liberté de la presse et des libertés en général.

D’autres activités ont marqué la cérémonie de mardi 03 Mai 2022. Il s’agit d’une part du lancement  officiel de l’édition 2022 du  prix Marie Soleil de la meilleure Journaliste du Burkina Faso prévue le 20 octobre 2022, à l’occasion de la journée nationale de la presse.

D’autre part, un exposé des résultats d’une étude sur l’état de la liberté de la presse pour la période 2021, a permis au public d’apprendre que le Burkina Faso a connu un recul de l’indice de la liberté de la presse par rapport à l’année 2020.

Au cours de la cérémonie du mardi 03 Mai 2022, un panel a été  animé par deux panélistes. Les débats se font fait autour du thème national à savoir « Les médias burkinabè face à la révolution numérique : comment mourir pour mieux renaitre ».

Le premier panéliste, M. Issoufou Saré directeur général de la télévision  a développé le thème  de l’impact du numérique  sur les médias de masse et plus précisément de l’audiovisuel et de la télévision

Bouréima Ouédraogo comme deuxième panéliste a traité de l’impact du numérique sur la presse écrite. À l’issue de ces deux exposés, il est ressorti que le numérique, tout en représentant une opportunité à exploiter par les médias, constitue une grande menace sur la presse écrite, sur les médias audiovisuels et la télévision.

L’évaluation réalisée à la fin de la journée du mardi 03 mai 2022, a révélé d’une part que 100% des participants enquêtés ont une bonne et une très bonne appréciation de la pertinence du thème de la journée (respectivement 43% et 57% des participants enquêtés). D’autre part, il est ressorti que 88% des participants enquêtés ont une bonne et une très bonne appréciation de la pertinence du panel (respectivement 58% et 30% des participants enquêtés).

En plus, 77% des participants enquêtés ont une bonne et une très bonne appréciation de l’organisation générale de le journée (respectivement 64 % et 13% des participants enquêtés)

Dans le prolongement de la célébration de la journée mondiale de presse, un atelier sur le forum de plaidoyer sur les textes de loi en matière de presse a été animé le mercredi 04 Mai 2022. L’atelier a connu la participation des Organisations Professionnelles des Médias, les Organisations de la Société Civile, les partenaires et les institutions de l’Etat. Ce forum avait pour objectif de conduire un dialogue et une réflexion autour des textes de loi en matière de presse (les lois sur les médias et le nouveau code pénal) en vue de leur compréhension et appropriation par tous ces participants.

La finalité pour ces dernières   est de pouvoir conduire un plaidoyer auprès des autorités compétentes en vue de l’amélioration qualitative de ces textes. Le forum a également mené une réflexion sur les meilleures solutions pour la régulation des réseaux sociaux

Une enquête menée auprès des participants a permis de conclure d’une part, que 94% des participants ont une appréciation favorable et très favorable de la pertinence du forum (respectivement 33 % et 61% des participants au forum). D’autre part, il ressort que 91% des participants ont une favorable et une très favorable appréciation du contenu des exposés (respectivement 27% et 64% des participants au forum).

 Somme toute, 94% des participants ont favorablement et très favorablement apprécié les communicateurs (respectivement 36% et 58% des participants au forum).

Ajoutons qu’en plus de cette évaluation, les participants au forum ont formulé des recommandations. D’une part qu’il faut retenir les communicateurs dans le forum pour conduire le plaidoyer. D’autre part que le plaidoyer doit intégrer le CNDH. Et enfin qu’il faut intégrer tous les acteurs présents dans le groupe de plaidoyer. Ils ont souhaité qu’une formation (ou un débat) sur la dépénalisation des délits de presse soit organisée.