« Je conçois que l’homosexualité soit un sujet tabou. Cela peut constituer un obstacle. Il faut comprendre qu’il s’agit d’une question de santé publique. Nul ne doit se cacher en raison de sa sexualité ou de ceux qu’il aime surtout si cela les met en danger. Faisons preuve de compassion. » Ces propos émanent du Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, lors de sa visite à l’unité de prise en charge des enfants vivant avec le VIH à l’Hôpital Saint Camille de Ouagadougou (HOSCO) dans le cadre de sa visite officielle au Burkina Faso, les 02 et 03 mars 2016. De tels propos avaient, à l’époque, suscité encore un tollé général que les quotidiens avaient relayé. Le portail d’information en ligne lefaso.net avait titré : « Ban Ki-moon à propos de l’homosexualité ‘’…faisons preuve de compassion’’ »[1]. Une assertion médiatique qui a titillé l’hebdomadaire d’information et de réflexion, le journal Bendré qui a, lui, titré : « Jusqu’à quand tiendra le Burkina Faso ?».
Tout ceci révèle à quel point l’homosexualité constitue une question socio-économico-politique très délicate de nos jours pour les pays en vue en voie de développement, surtout que Lire la suite
Aris SOMDA