Clap ! Et c’est parti. Une jeune fille fait mouvoir ses reins, secoue ses fesses, le dessous transparent, ou encore exhibe sans vergogne ses ‘’ganglions thoraciques provocateurs’’ à vous faire souvent tourner la tête et à vous faire couper le souffle, en somme une fille aux mœurs légères. C’est la scène que nous servent quotidiennement la plupart des clips vidéos avec la complicité des chaînes de télévision nationales, transnationales et internationales.
En effet, plusieurs concepts musicaux tournent autour de la femme à l’instar du couper décaler et ses nombreuses tentacules, les afrobeats, etc. Si ce n’est pas une fille qui est en train de ‘’gigoter’’, ce sont des embrassades qu’on voit. La musique africaine n’en est épargnée, elle qui constitue une sorte de reflet de la mode occidentale souvent avec aucune modération. La femme, notamment africaine y est omniprésente comme la poussière l’est à Ouagadougou même en saison pluvieuse. On pourrait s’écrier : « enfin, la femme africaine redore le blason de son image, elle qui était autrefois considérée comme la gardienne de foyer ou l’animal à ‘’pondre’’ des enfants ou encore une bête de somme selon les sociétés données ». Si ce constat s’avère possible, cela n’est donc pas sans réjouir les Africains pour ne pas dire les Bouts de bois d’Ebène que nous sommes. Mais Lire la suite
Aris SOMDA