Faire l’état des lieux de la liberté de presse au Burkina Faso en 2009 et 2010, c’est l’objectif d’une étude commanditée par le Centre national de presse Norbert Zongo. Les résultats de cette étude ont été présentés le 20 octobre 2011 à l’occasion de la journée nationale de la liberté de presse.
À travers des recherches documentaires et des entretiens, les consultants commis à l’étude sur l’Etat la liberté de presse au pays des hommes intègres en 2009 et 2010 ont pendant un mois passé au crible tous les aspects liés à cette question essentielle. Des résultats de l’étude, il ressort que beaucoup d’évolution a été noté au niveau des violations de la liberté de presse. En effet, aucun journaliste n’a été mis en prison dans la période de l’étude. Néanmoins, il existe d’autres contraintes comme l’autocensure qui entravent l’accomplissement parfait de la mission des journalistes burkinabè.
L’étude relève l’existence d’un environnement institutionnel diversifié et l’existence du pluralisme et de l’existence de l’équilibre de l’information. Mais note cette etude, l’équilibre est très souvent rompue dans les médias d’Etat. Aussi, les lois qui régulent l’information dans notre pays ne sont souvent pas à la faveur du monde des médias. Le difficile accès aux sources d’information, la situation financière peu enviable des entreprises de presse, la mauvaise répartition de la publicité (seuls 10% des offres publicitaires du Gouvernement restent dans notre pays) sont autant de maux qui minent la presse burkinabè. Après l’exposé des résultats, les deux consultants, Abdoul Karim Sango et Boureima Diallo ont répondu à quelques préoccupations du public.