A l’occasion de ce 3 mai 2010, le Centre national de Presse Norbert Zongo procédera au lancement du prix de la meilleure journaliste du Burkina La date limite pour la réception des candidatures est fixée au 30 juillet de chaque année.
REGLEMENT INTERIEUR DU PRIX DE LA MEILLEURE JOURNALISTE BURKINABEE Avant propos L’institution de ce prix s’inscrit dans le cadre de la promotion du ” journalisme d’excellence “, thème d’action du CNP-NZ depuis sa création en 1998. Face à la multiplication des titres avec le ” printemps de la presse ” (années 1990), l’idée de promouvoir des valeurs référentielles dans les rédactions et dans les rangs des journalistes en consacrant les meilleurs s’est fait jour. C’est ainsi qu’en 1999, le CNP-NZ a lancé le Prix Norbert Zongo du Journalisme d’investigation. Poursuivant dans la même lancée et dans le but de promouvoir le genre, le CNP-NZ décide de lancer ce prix de la meilleure journaliste burkinabè. En effet, l’institution de ce prix rentre dans l’objectif de promouvoir le genre dans le domaine des médias. Le CNP-NZ pense qu’en créant ce prix, il va nécessairement contribuer à créer une certaine émulation au niveau des femmes journalistes et amener plus de femmes à s’illustrer dans le domaine du journalisme mais aussi amener plus de femmes à s’intéresser à ce métier.
TITRE I : OBJECTIFS Article1 : Le ” Prix de la meilleure journaliste ” vise à promouvoir la profession du journaliste (presse écrite et audiovisuelle) au Burkina Faso dans la catégorie féminine. Il récompense les meilleurs articles ou productions des professionnelles collaborant à des organes existant au Burkina Faso et éventuellement ailleurs, dans le cas de l’internationalisation du prix.
Article 2 : Au delà des exigences de chaque genre rédactionnel ou des productions concernées, les auteurs des œuvres doivent tenir compte des principes suivants : ¢ obéir à la déontologie pour mieux désobéir à la propagande et/ou au militantisme politique, syndical, religieux etc. ¢ Prendre des risques divers et de la distance vis à vis de l’officiel ; ¢ Avoir le souci de diversifier leurs sources ; ¢ Avoir une préoccupation d’ordre documentaire sans pour autant donner à leur production des allures d’un écrit académique ; ¢ Eviter de susciter des droits de réponse tendant à discréditer, avec des arguments solides, leurs articles ou productions ; ¢ Choisir un angle ou un style original.
TITRE II : GESTION-ORGANISATION-PERIODICITE Article 3 : Le ” Prix de la meilleure journaliste ” est crée par le CNP-NZ qui a la charge de son organisation et de sa gestion.
Article 4 : Le CNP-NZ peut déléguer l’organisation et la gestion du ” Prix de la meilleure journaliste ” à toute structure émanant d’elle. (Exemple : une Fondation ”
Article 5 : Le ” Prix de la meilleure journaliste ” est décerné chaque année.
Article 6 : Les résultats sont proclamés dans le cadre de la journée nationale de la presse, le 20 octobre de chaque année. Le lancement du Prix a lieu au moins six mois avant la célébration du 20 octobre.
Les œuvres doivent avoir été publiées ou diffusées entre le 3 mai de l’année précédent l’année de remise du prix et le 3 mai de l’année de remise du prix. Pour cette année : du 03 Mai 2009 au 03 Mai 2010.
La date limite pour la réception des candidatures est fixée au 30 juillet de chaque année.
TITRE III : GENRES JOURNALISTIQUES SOUMIS AU CONCOURS
Article 7 : Seuls les genres rédactionnels suivants sont primés :
– l’Enquête
– Le reportage
– L’interview
Article 8 : Les critères de notation seront le barème défini par le CNP-NZ, prenne en compte les modalités de l’article 2 précité et se fondent sur les éléments suivants :
– L’interview : L’interview n’est ni un étalage d’une science spécialisée ni une campagne politique ou publicitaire déguisée. Dans la presse parlée, elle doit révéler un contenu fidèle. Dans la presse écrite où le lecteur ne peut préjuger de la fidélité du contenu, au moins il peut voir une personnalité se dégager à travers son ton et son expressivité. L’interviewer doit être pour sa part peu bavard et savoir pousser son interlocuteur. Son intelligence transparaît à travers un jugement rapide et critique. Il doit poser les questions que se pose le lecteur ou l’auditeur moyen.
– Le reportage : Le reportage concerne les choses vues ou vécues. C’est un genre rédactionnel qui doit faire vivre des images, entendre des bruits, voir des tableaux capables de frapper l’attention du lecteur, de l’auditeur ou du téléspectateur. Le reportage propose des réponses claires à des questions simples : Qui ? Quoi ? Où ? Quand ? Comment ? Pourquoi ? Il doit reposer sur une construction cohérente et surtout soucieuse de la vérité des faits.
– L’enquête : L’enquête est un article ou une série d’articles qui devrait se distinguer du journalisme d’opinion. L’enquête n’est pas non plus le reportage qui, lui, est plus intimement lié à l’actualité. Qu’elle soit inspirée par celle-ci ou par des questions plus intemporelles, l’enquête se caractérise par son souci de l’investigation. Dénotant un esprit de curiosité chez son auteur, elle doit révéler le détail injustement ignoré, l’insolite, la face et la logique cachée des événements et des choses. D’un signe des temps, d’un problème social, d’une décision politique. Bref d’une information complexe, l’enquête clarifie à tous, les ressorts secrets. Elle est un ensemble de réponses à un ensemble de questions enrobées dans une narration à laquelle on peut demander d’être d’autant plus agréable que le sujet est ardu. Une enquête ne peut être concise sans risquer d’être bâclée mais si elle s’appesantit inutilement sur les couleurs et les odeurs, elle risque de passer à côté de son sujet et donc de manquer d’intérêt.
Article 9 : Un article publié en deux ou plusieurs volets est considéré comme un seul et même article.
Article 10 : Ces critères sont valables autant pour la presse écrite que pour la presse audiovisuelle.
TITRE IV : CONDITIONS DE PARTICIPATION Article 11 : Toute journaliste professionnelle, conformément à la loi portant régime juridique de la presse au Burkina Faso, est éligible au ” Prix de la meilleure journaliste “. Elle doit également être détentrice de la carte de presse.
Article 12 : Chaque candidate peut déposer au maximum trois de ses meilleures productions dans les domaines cités à l’article 7 au secrétariat du Centre National de Presse Norbert Zongo sis à Gounghin Petit Paris, secteur 8. Tél : +226 50 34 41 89 begin_of_the_skype_highlighting +226 50 34 41 89 end_of_the_skype_highlighting begin_of_the_skype_highlighting +226 50 34 41 89 begin_of_the_skype_highlighting +226 50 34 41 89 end_of_the_skype_highlighting end_of_the_skype_highlighting.
TITRE V : LE JURY
Article 13 : Il sera institué un jury ponctuel de 5 membres choisi par le CNP-NZ
Article 14 : Le jury est composé exclusivement de professionnels de la presse écrite, de la Radio et de la Télévision.
Article 15 : Le jury statue sur les articles de presse et les productions audiovisuelles récoltées jusqu’à la clôture des candidatures.
Article 16 : Un règlement intérieur édité par le CNP-NZ régit les travaux du jury.
Article 17 : Chaque membre du jury est tenu au strict respect du règlement intérieur du jury.
Article 18 Le renouvellement des membres du jury se fait selon les modalités fixées par le règlement intérieur du jury.
TITRE VI : VALEUR DU PRIX Article 19 : Le ” Prix de la meilleure journaliste ” est matérialisé par :
– un trophée symbolisé par un objet d’art,
– une somme d’argent en espèce d’un montant de UN MILLION de Francs CFA
Article 20 : Revaloriser les Prix tout en réduisant les écarts entre les lauréats et les nominés.
Article 21 : Selon les possibilités offertes, les lauréats pourront bénéficier de voyages, de bourses d’étude ou de dons complémentaires en nature et/ou en espèce.